La Ronde de tunnels en viaducs
Promenade autour d’Alzon, à la découverte du sentier de randonnée en boucle autour du village.
Ce sentier, à vocation à la fois touristique et culturelle, permet la mise en valeur de notre patrimoine architectural ferroviaire ainsi que des ouvrages plus anciens de la voie romaine appelée communément Chemin du Pont de Paris.
D’une longueur de 7 km environ, avec pour point de départ le village de vacances , il franchit la Vis sur une passerelle, traverse la Route du Villaret, le lotissement de la Gare, et emprunte l’ancienne Voie Ferrée. Avec ses 3 tunnels et ses 2 viaducs, il offre à partir de ceux-ci un point de vue unique au nord sur la forêt et au sud sur le Causse de Campestre. Passé le Viaduc de Valcroze, on descend sur le hameau ou l’on découvre une voie caladée (empierrée) en cours de restauration, puis on traverse le ruisseau et on revient au Village par la Voie Romaine du « Pont de Paris ».
D’un niveau accessible à tous pour une marche de 2 h environ, il convient parfaitement aux sorties familiales à pied ou en VTT. Un plan d’itinéraire sera prochainement disponible avec la parution d’un « carto guide ». Il sera alors entièrement balisé. Un conseil pour les futurs randonneurs : se munir d’une lampe de poche car les tunnels ne sont pas éclairés, et bonne promenade.
Le GR 71
Promenade sur le « GR »
A 4km d’Alzon passe le GR71-a, chemin de grande randonnée, avec le tronçon qui relie le massif de l’Aigoual à la cité templière de La Courvertoirade.
Ce chemin serpente à travers le Gard, l’Aveyron et l’Hérault, de l’Espérou à Ceilhes-et-Rocozels via Pont des Vaquiers, Mas Gauzin, La Couvertoirade, Le Caylar, Soubès, Lodève et Roqueredonde.
Distance : 99,44km
Altitude maximum : 1340m
Altitude minimum : 156m
Dénivelé cumulé montée : 2041m
Le sentier du Pic Saint-Guiral
Promenade sur les traces des pélerins d’Arrigas
Au temps des croisades, trois jeunes chevaliers prénommés Guiral, Loup et Alban, étaient également épris de la belle Irène, fille du seigneur de Rogues. Pour les départager, celle-ci leur fit promettre de partir combattre en terre sainte : celui des chevaliers qui aurait fait montre de la plus grande prouesse deviendrait son époux. Les années passèrent et, lorsque les trois chevaliers revinrent forts de leurs exploits glorieux et pleins d’expérience et de sagesse, la belle venait juste de mourir. Un troubadour qui passait au château de Rogues lui avait en effet appris la fausse nouvelle de leur mort : Irène n’avait pu supporter un tel chagrin.
Que dire alors de celui des trois preux ? Pour conjurer leur peine, ils résolurent de donner leur vie à Dieu en se faisant ermites. Loup monta sur le Pic Saint-Loup, près de Montpellier ; Alban, sur le mont Saint-Alban, à proximité de Nant dans l’Aveyron ; Guiral, sur le rocher de Saint-Guiral. Chaque lundi de Pentecôte, les trois frères allumaient de grands feux au sommet de leurs promontoires naturels : ainsi, de loin en loin, ils pouvaient s’assurer de la survie de chacun. Les feux s’éteignirent l’un après l’autre et Guiral mourut le dernier.